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AMER ABU SABILA Z"L

Amer Abu Sabila, 25 ans, originaire d'Abu Talul dans le Negev Bédouin, est un exemple de l'héroïsme israélien et de la coexistence entre Arabes et Juifs dans l'État d'Israël.

Lorsque les sirènes ont retenti le matin du samedi 7 octobre, Dolev et Odaya Suissa ont décidé de quitter la ville avec leurs filles. Une valise était toujours prête au cas où une nouvelle série de combats éclaterait avec Gaza, ils ont préféré que les filles, âgées de 6 et 3 ans, ne subissent pas la terreur des alarmes. Cependant, cette fois, ils n'imaginaient pas un instant qu'ils se retrouveraient en quittant la ville, face à cette horrible attaque des terroristes du Hamas.

La famille a tenté de s'enfuir et s'est séparée. Dolev, le père, s'est enfui avec l'enfant de 3 ans mais a été abattu peu de temps après. Avant de s’effondrer, il avait réussi à dire à sa fille de retourner auprès de sa mère. Sa femme, en état de choc, est retournée à la voiture avec ses filles mais s'est figée sur place. Amer Abu Sabila, qui était en visite à Sderot ce matin-là, leur est venu en aide. Il est monté dans la voiture pour tenter de conduire la famille en lieu sûr et s'est dirigé vers le commissariat de police de Sderot, sans savoir que les terroristes étaient déjà proches du commissariat. Les terroristes du Hamas ont assassiné Amer, Odaya et un autre policier qui tentait de les aider. Les fillettes qui se cachaient sur la banquette arrière ont été sauvées. 

Ali Abu Sabila, un membre de la famille d’Amer, a déclaré au journaliste de « Maariv » dans une interview: « Amer était une personne exceptionnelle. Il aimait aider. Il travaillait à Sderot, il est arrivé ce matin-là et a trouvé la voiture avec le corps du père à l'entrée de la ville et la mère en état de choc, il décida alors de lui venir en aide. Au téléphone, son père lui avait demandé de quitter la zone, mais il avait insisté pour rester, il voulait aider. Il a conduit la famille vers le commissariat de Sderot, mais il ne savait pas ce qui l'y attendait. C'était un garçon extraordinaire. C’est très dur ».

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