C’était un homme de la terre, un homme enraciné, sioniste des premières heures, il ne s'est jamais brisé, même pendant les jours difficiles de l'établissement du pays dans les années 1950, il ne s'est pas brisé lorsque les Fedayin ont envahi les champs et ont tenté de nuire aux agriculteurs du Néguev occidental, il ne s'est pas brisé pendant la guerre des Six Jours, lorsqu'il a défendu le kibboutz contre L'armée égyptienne, il ne s’est pas brisé lors des combats récurrents contre Gaza, sous la menace des roquettes et des tunnels. Pendant toutes ces années, Salomon a protégé sa maison, la terre, le kibboutz qu'il aimait tant, et n'a pas abandonné l'endroit, ni la foi qu'un jour la paix viendrait. Et Shlomo ne s’est pas brisé ce matin du 7 octobre, lorsque les alarmes ont retenti indéfiniment et que les terroristes ont attaqué sa maison. Ce matin-là, sa femme, ses deux filles et son petit-fils qui étaient chez lui, ils sont entrés dans la pièce renforcée - Shlomo est allé au salon et c'est là que les terroristes l'ont trouvé. Ils ont canardé la maison, sont entrés et ont assassiné Shlomo de sang-froid, sans savoir qu'à ce moment-là, le reste de la famille se cachait dans la pièce renforcée. D'autres terroristes sont arrivés et ont vu son corps - ils pensaient qu'il s'agissait d'un homme âgé qui vivait seul et sont repartis. Le reste de la famille a survécu, elle a survécu à l’enfer.

L'héroïsme de Shlomo est une histoire qui marque la génération fondatrice du pays, la force de résister pendant des décennies aux menaces et la capacité de les surmonter. Shlomo aimait le kibboutz, il aimait sa famille et sa Hana’le – il prenait soin d'eux, il leur a donné sa vie.